BILAN DE FRAN AIS
LE PERSONNAGE DE ROMAN
CORPUS :
Etymologiquement le terme personnage est issu du latin « persona » qui signifie le masque. Ce qui indique que le personnage est avant tout un être de fiction. Ainsi, dans l’œuvre d’Emilie Zola Germinal publié en 1885, l’extrait est l’incipit qui présente un homme qui marche difficilement dans la nuit. L’œuvre de Malraux est la Condition Humaine, publiée en 1933 dont l’incipit présente le crime que le personnage de l’œuvre s’apprête à commettre. L’incipit proposé de Camus est tiré de L’Etranger publié en 1942, dans lequel le personnage doit faire face à un deuil, celui de sa propre mère. Enfin, dans l’œuvre de Jean-Marie Gustave Le Clezio, Désert publié en 1983, dans lequel des nomades font la traversé d’un désert. Dans ces œuvres et malgré leurs différences d’époques, ces quatre incipit comportent bien des ressemblances.
Tout d’abord, ces quatre incipit comportent quelques points communs dans la présentation des œuvres. Les cadres spatio-temporels sont présentés aux lecteurs comme imminent aux comportements des personnages principaux comme dans Germinal qui se rapproche de l’œuvre de Malraux. Les descriptions se révèlent précises dans Germinal avec l’isotopie de la nuit « nuit sans étoiles », « obscurité », « épaisseur d’encre », « sol noir » qui sont complétés par des termes qui consistent rendre l’atmosphère de l’incipit froid et hostile « le ciel mort », « cinq ou six lanternes tristes », « de nuit et de fumée ». Ainsi, ces descriptions se rapprochent de celles de la Condition Humaine dans cette œuvre, Tchen le personnage principal qui s’apprête a commettre un meurtre va être entouré d’un décor obscur « une ombre », « nuit écrasée d’angoisse » qui a un impact direct sur le comportement de Tchen. Dans l’œuvre de Le Clezio, les lecteurs sont introduits immédiatement dans le cœur de l’action sans description des personnages ni de la situation, comme dans les œuvres de Camus, Zola et Malraux. Ces incipit in