Bilan de la guerre civile espagnole
La guerre civile d'Espagne, 1936
Au terme de trois années de luttes acharnées et fanatiques entre deux camps convaincus d'incarner la légitimité nationale, les forces nationalistes, aux ordres du général Francisco Franco, l'emportent. « Chef du gouvernement de l'État espagnol », installé à Burgos, généralissime et chef de l'État autoproclamé en octobre 1936, ce général, né en 1892, a mené, selon lui, « non une guerre mais une croisade » contre la « Contre-Espagne rouge ». Sa propagande n'a cessé de motiver les soldats nationalistes en les présentant comme « les croisés du Christ et de l'Espagne » engagés dans « la guerre de l'espoir chrétien et espagnol contre le matérialisme marxiste ». Forts du soutien précoce, constant et quasiment gratuit de l'Allemagne nazie et de l'Italie mussolinienne, les nationalistes ont bénéficié d'une aide massive que les démocraties n'ont accordée qu'avec parcimonie à des républicains tributaires de l'aide soviétique, payée avec l'or de la Banque d'Espagne et qui cesse en novembre 1938, lors du départ des Brigades internationales. Cet affrontement des deux Espagnes se solde par la séparation de la société en deux camps : celui des vainqueurs et celui des vaincus ; des vaincus condamnés aux exécutions sommaires, à la répression, à l'exil et au silence sous l'ère franquiste. Pour en savoir plus, voir l'article guerre civile d'Espagne Forts du soutien précoce, constant et quasiment gratuit de l'Allemagne nazie et de l'Italie mussolinienne, les nationalistes ont bénéficié d'une aide massive que les démocraties n'ont accordée qu'avec parcimonie à des républicains tributaires de l'aide soviétique, payée avec l'or de la Banque d'Espagne et qui cesse en novembre 1938, lors du départ des Brigades internationales
Cet affrontement des deux Espagnes se solde par la séparation de la société en deux camps : celui des vainqueurs et celui des vaincus ; des vaincus condamnés aux exécutions sommaires, à la