bilan protocole de Kyoto
Protocole de Kyoto.
À l'issue de la conférence le 8 décembre, le Protocole de Kyoto est prolongé de justesse jusqu'en 2020 à Doha.
La conférence ouvre donc premièrement « l’ Acte » II du protocole de Kyoto La seconde période d’engagement s’étalera du 1er janvier 2013 au 31 décembre 2020. Elle concerne l’Union européenne, la Croatie et l’Islande, et huit autres pays industrialisés dont l’Australie, la Norvège et la Suisse, soit 15 % des émissions globales de gaz à effet de serre (GES) dans le monde. Chaque pays « réexaminera » ses objectifs chiffrés de réduction de GES « au plus tard en 2014 ». Deuxièmement, la conférence engage à développer l’aide financière aux pays du Sud pour faire face au changement climatique Le texte de Doha ”presse” les pays développés à annoncer de nouvelles aides financières « quand les circonstances financières le permettront » et à soumettre au rendez-vous climat de 2013, à Varsovie, « les informations sur leurs stratégies pour mobiliser des fonds afin d’arriver à 100 milliards de dollars par an d’ici 2020 ».
Ensuite, la conférence se prononce en faveur de la réparation pour les « pertes et dommages » causés aux pays du sud par le réchauffement A Varsovie, des « arrangements institutionnels, comme un mécanisme international, seront décidés au sujet de la question des pertes et dommages liés aux impacts du changement climatique dans les pays en développement particulièrement vulnérables ». Ce point a été très disputé entre les pays du Sud, qui s’estiment victimes des actions du Nord ayant déréglé le climat, et les États-Unis, qui craignent qu’un « mécanisme » ne mène un jour à des actions en justice et ne veulent pas débourser plus que ce qui a déjà été prévu dans les divers accords de l’ONU sur le climat.
Enfin, la conférence prévoit un « accord global et ambitieux » en 2015 L’accord de Doha réaffirme l’ambition d’adopter « un protocole, un autre instrument juridique ou un accord ayant force juridique » à la conférence de