Bilan sur Auschwitz
Les prisonniers commençaient la journée à 4h30 du matin avec l'appel. Ils étaient tenus de se maintenir en rangs à l'extérieur des baraquements et de rester là jusqu'à 7 heures, heure à laquelle les officiers SS arrivaient. Pendant ce temps, les gardes pouvaient leur infliger des punitions, pour un bouton manquant, une gamelle mal nettoyée. Après l'appel, les Kommandos se mettaient en marche vers leur lieu de travail, par groupes de cinq, portant leur tenue de camp rayée, sans sous-vêtement, portant des sabots de bois mal adaptés à leurs pieds et sans chaussette. Un orchestre de prisonniers était obligé de jouer des airs entraînants pour accompagner le départ des prisonniers vers leur lieu de corvée. La journée de travail durait 12 heures en été et un peu moins en hiver. La plupart des tâches étaient relatives à la construction du camp, aux travaux dans les gravières, ou dans les dépôts de bois. Aucune pause n'était accordée. Le dimanche n'était pas un jour de travail, mais les prisonniers ne se reposaient pas pour autant. Ils devaient nettoyer les baraquements et prendre leur douche hebdomadaire. Les prisonniers pouvaient écrire, uniquement en allemand, à leur famille, ceux qui ne maîtrisaient pas l'allemand devaient se faire aider pour rédiger leur courrier, car les membres de la SS censuraient le courrier sortant. Un second appel était effectué le soir, et des punitions, collectives ou individuelles, étaient infligées sur base de ce qui s'était produit durant la journée. Les prisonniers recevaient alors leur