Bio sequence 2
1 La place de l’Homme dans les écosystèmes : vers une perspective durable
A partir de nos connaissances des régimes alimentaires des êtres vivants, on établit le réseau des relations alimentaires existant entre eux. Un tel réseau trophique correspond à l’interconnexion de nombreuses chaînes alimentaires, séquences ordonnées d’êtres vivants, dans lesquelles un végétal chlorophyllien est consommé par un phytophage, lui-même consommé par un zoophage.
Les végétaux chlorophylliens occupent une place particulière dans les réseaux trophiques : Les végétaux chlorophylliens sont autotrophes au carbone, il n’est donc pas nécessaire d’apporter une source de carbone minéral supplémentaire. En ce qui concerne l’azote (N), les plantes le prélèvent dans le sol sous forme de nitrates ou de nitrites. Mais les plantes, tout comme les animaux, ont des besoins très variés en différents éléments. Les autres éléments importants sont le potassium (K), l’oxygène (O) et le phosphore (P) ainsi que très nombreux oligo-éléments. Les producteurs primaires représentent le premier niveau trophique.
Tous les autres êtres vivants sont des consommateurs, qui, selon la nature de ce qu’ils consomment sont classés dans des niveaux trophiques de plus en plus élevés. Les niveaux trophiques I, II, III, IV sont donc ceux des consommateurs qui doivent obligatoirement trouver de la matière organique dans leurs aliments afin de se construire.
Des producteurs aux divers niveaux de consommateurs, un transfert de matière se réalise au sein des chaînes alimentaires. L’évaluation de la biomasse de chaque niveau montre des pertes de matière importantes lorsqu’on passe d’un niveau au suivant.
Une pyramide de biomasse est construite à partir de la superposition de rectangles représentant les biomasses ou les énergies de chaque niveau (producteurs en dessous et consommateurs d’ordre successif au-dessus)
Les réseaux trophiques