Au travers de ses activités, l’homme pèse de plus en plus sur la biodiversité. Mais c’est en grande partie à cause de l’intensivité de ses activités. En effet, l’homme surexploite ses ressources au point d’entraîner la disparition de plusieurs milliers d’espèces animales et végétales.

La pêche fait partie des ces activités que l’homme utilise abusivement. Dans le document 2, on remarque, en effet, que les thons rouges sont surexploités. En 2006, la quantité de thon pêché était estimée à 50 000 tonnes. Or la limite à ne pas dépasser pour préserver l’espèce était fixée à 20 000 tonnes. De plus, on note que les stocks de thons en Méditerranée ont diminués de plus de 100 000 tonnes en un peu plus de 10 ans.
Mais la surpêche n’est pas la seule cause de la dégradation de la biodiversité. En effet, les conséquences de la déforestation sont elles aussi désastreuses. La déforestation cause la destruction d’habitats de milliers d’espèces animales et végétales, ce qui entraine généralement leur disparition.
Dans le document 4, on remarque que 28% des espèces recensés avaient disparus peu de temps après la déforestation qui a eu lieu en 1819 à Singapour. Chaque groupe d’êtres vivants a été plus ou moins touché : 70% des reptiles et oiseaux ont été touchés par cette déforestation alors que seulement 30% des poissons d’eau douce et amphibiens l’ont été.
La troisième cause de la dégradation de la biodiversité, les espèces invasives, sont présentées dans le document 3. L’une d’elles, le rat surmulot, a un impact considérable sur la biodiversité puisqu’il s’attaque aux œufs et aux poussins de certaines espèces telles que le pipit maritime ou l’hirondelle rustique et nuit donc à la survie de ces espèces.

Mais au travers de certaines autres activités, l’homme a pourtant réussi, au fil des années, à augmenter la biodiversité. En effet, l’extrême diversité des espèces de plantes domestiques et animales qui ont été développés et conservés est un exemple de cette force. Les