Biografia de hume pelo prof. dr. sandro dau
Assim que o Tratado de natureza humana apareceu, em 1739 (pelos livros I e II) e em 1740 (pelo livro III), Hume foi curioso em conhecer a reação do publico. Ele queria, segundo seus proprios termos, « colocar um pouco mais ao seu modo » (Tratado, I, IV, VII) O estudo da natureza humana queria lançar o debate sobre as teses que ele desenvolveu: « Para a aprovação do publico, Ele considerou como a maior recompensa dos meus dificeis trabalhos, mais eu sou determinado à considerar seu julgamento, da forma que são, como a melhor reconpensa [que eu poderia receber] » (Tratado, I, Conselho).
O livro não encontrou mais que um fraco sucesso. Se Hume exagera ao declarar que est « tombé mort-né des presses » (My own life), les comptes-rendus qui en ont été faits le comprennent à peine (voir par exemple celui-ci) ou lui reprochent le caractère abstrus de ses raisonnements. Or, le philosophe empiriste ne veut, ni ne peut, délaisser la conversation pour s’enfermer dans une tour d’ivoire. Il veut donner à sa pensée le gage du bon sens, de la vie commune (common life), entretenir une communication entre le domaine de la philosophie et de la conversation. Plus prosaïquement, il aspire aussi à la réussite et à la reconnaissance : là encore, il s’agit du fonctionnement effectif de l’esprit ou de l’individu, poussé en avant par des passions (décrites dans le livre II du Traité) sans lesquelles il ne chercherait ni à produire, ni à s’exprimer.
C’est pourquoi, huit ans après la publication du Traité, Hume en reprend certaines idées et les publie dans l’Enquête sur l’entendement humain. Comme son nom l’indique, ce livre se concentre sur le versant épistémologique de la science de l’homme : comment comprenons-nous ? Comment raisonnons-nous ? Quelle est l’origine de nos idées ? Les thèses humiennes sont ici expliquées d’une manière moins rigoureuse et moins logique que dans le Traité, mais beaucoup plus facile d’accès. Le ton est plus littéraire, plus