Biographie arthur rimbaud
Son père, capitaine dans l’armée, quitte le domicile familial en 1860, confiant ses enfants aux soins de sa femme. Celle-ci, bigote et despotique, élève sa progéniture à la baguette.
En octobre 1862, Rimbaud entre à l’Institut Rossat, une école fréquentée par les enfants de la bourgeoisie de Charleville. En 1865, il entre au collège de Charleville et commence à écrire. Rapidement, le jeune Arthur s’illustre par ses succès scolaire. Elève doué, il attire l’intention de son professeur de rhétorique ; George Izambard qui, en 1870, l’encourage ses premiers essais poétiques. De caractère impulsif, épris d’aventures, Rimbaud fugue à plusieurs reprises, exalté par les événements qui secouent la France de l’époque. De ces fugues découle une poésie de voyages, célébrant la sensation et la communion avec la nature que viennent néanmoins côtoyer les poèmes colériques d’un adolescent outré devant l’injustice sociale ou en proie au mal-être de la puberté. Rapidement isolé en raison de son insolence et des jalousies que suscite son talent, Rimbaud se raccroche à Verlaine qu’il a rencontré en 1871.
En 1872, on le retrouve à Bruxelles, bientôt rejoins par Verlaine, puis en septembre à Londres, ou ils s’essayent à l’opium. Leur liaison orageuse, entrecoupée de séparations, se clôt finalement par un drame en juillet 1873, Verlaine tirant deux coups de pistolet sur Rimbaud. Verlaine emprisonné, Rimbaud s’installe à Roche chez sa mère pour y finir dans l’exaltation douloureuse ce dernier recueil.
Il renonce définitivement à l’écriture en atteignant l’âge adulte, d’une façon soudaine, presque imcompréhensible.
En 1874, il est de retour à Londres comme répétiteur. L’année suivante, il voyage en Italie et en Allemagne, se consacrent à l’étude intensive des langues étrangères (allemand, italien, russe, arabe).
S’ensuivent par la suite quatre années d’aventure de Java, à la Scandinavie, en