Guillaume Apollinaire, de son vrai nom Wilhelm de Kostrowitzki, est un poète et écrivain français, né en août 1880 à Rome. Il est le fils d’Angelica Kostrowitzka, une polonaise issue de famille noble et d’un officier italien.
Délaissé par le père de ses enfants, Angelica s’installe à Monaco en 1885 avec Wilhelm et son frère Albert. Les deux fils fréquentent alors le collège Saint-Charles, où Guillaume fait la connaissance de René Dalize qui deviendra son ami : il le cite dans le poème « Zone ». La petite famille sillonne la côte d’Azur : dans le même poème, « Maintenant tu es au bord de la méditerranée » il y évoque une promenade en bateau avec ses amis. C’est à l’âge de 18 ans qu’il commence à écrire ses propres poèmes. Guillaume échoue alors au baccalauréat, il ne se représentera pas mais il lit beaucoup, et veut devenir journaliste.
Puis en 1899, ils migrent vers la capitale, la vie s’y révèle assez difficile. C’est cette année là que lui vient son pseudonyme : Guillaume Apollinaire, en référence au nom de son grand père Michel Apollinaris, et à la francisation du nom Wilhelm, également en référence à Apollon, le dieu grec de la poésie. Mais il l’adopte définitivement qu’en 1902 à la parution de l’Hérésiaque.
A Paris, Apollinaire travaille dans une officine financière, la Bourse parisienne. Il fréquente beaucoup les bibliothèques.
L’année 1901 est un tournant dans la vie de Guillaume qui est engagé au mois de mai par la famille Milhau en tant que précepteur. Dès la fin août, il les suit en Rhénanie où la famille a des terres ; il y découvre les paysages et les légendes rhénanes, tout en tombant amoureux de la gouvernante anglaise : Annie Playden. On appelle ce moment de sa vie la « période rhénane ». Malheureusement cet amour ne sera jamais réciproque. Il lui rendra tout de même visite quelques fois à Londres mais la jeune femme partira pour l’Amérique 4 années plus tard et cette séparation restera très douloureuse pour Apollinaire. Cette aventure est