Jean Giraudoux est né à Bellac ( Limousin ) en 1882.
Il est reçu à l'Ecole Normale Supérieure en 1903. Il fit de nombreux voyages, en Allemagne où il se passionne pour la culture germanique, en Italie, au Canada, ou à Harvard aux Etats-Unis où il passa un an (1907-1908) comme enseignant de français. A son retour en France, Giraudoux travaille au journal Le Matin. Il publie Provinciales (1909), recueil de nouvelles sur la vie dans les petites villes de province, et L'école des indifférents (1910).
Soldat décoré pendant la Première Guerre mondiale durant laquelle il fut blessé à deux reprises, il occupe des fonctions diplomatiques et administratives tout en écrivant des romans comme Lectures pour une ombre (1914); Simon le Pathétique (1918); Amica America (1918); Elphéonor (1918). En 1921 paraît Suzanne et le Pacifique, qui sera suivi de Siegfried et le Limousin.
Il se dirigera ensuite vers le théâtre après sa rencontre avec le comédien Louis Jouvet qui mettra en scène et interprétera ses œuvres principales.
A l'approche de la guerre, il écrit La guerre de Troie n'aura pas lieu (1935).
Germanophile et diplomate de carrière, il est Commissaire général à l'information en 1939-1940 et sa situation pendant l'Occupation est complexe et son rôle contrasté.

Jean Giraudoux meurt à Paris le 31 janvier 1944, à l'âge de soixante et un ans, à la suite d'un empoisonnement alimentaire ou d'une inflammation du pancréas.
De nos jours, il est connu pour ses pièces de théâtre telles que Amphitryon 38 (1929), Électre (1937), Ondine (1939) ou La Folle de Chaillot jouée en 1945 après sa mort. Il a participé comme d'autres dramaturges des années 1930-1940 (Cocteau, Anouilh, Sartre, Camus par exemple) à la réécriture des mythes antiques éclairés par les mentalités modernes.