Biographie de mallarmé
Influencé par Théophile Gautier mais plus encore par Charles Baudelaire et par Edgar Poe, Mallarmé commença très jeune à écrire des poèmes dans l’ombre des parnassiens. Ceux qu’il envoya en 1866 au Parnasse contemporain furent tous acceptés!; parmi eux, «!l’Azur!» («!Je suis hanté. L’Azur!! l’Azur!! l’Azur!! l’Azur!!!») ou «!Brise marine!» sont devenus célèbres. Ces premiers poèmes, écrits entre 1862 et 1864, reprennent l’écriture et les motifs baudelairiens pour exprimer la douleur d’un idéal inaccessible. En 1866, l’œuvre connut un tournant («!je suis mort et ressuscité!»).
Mallarmé collabora encore à diverses revues, publiant une traduction de Poe, «!le Corbeau!», dans la Renaissance artistique et littéraire (1874) et donnant divers essais, comme «!le Démon de l’analogie!», paru dans la Revue du monde nouveau (1874).
C’est à partir de 1870 que sa poésie devint plus personnelle et plus hermétique!; les audaces lexicales et syntaxiques signent alors la «!disparition élocutoire du poète, qui cède l’initiative aux mots!» : citons «!Le vierge et le vivace et le bel aujourd’hui…!», «!Une dentelle s’abolit…!», et le sonnet en yx («!Ses purs ongles très haut dédiant leur onyx…!»).
Mallarmé composa alors un de ses chefs-d’œuvre, Hérodiade, pièce poétique sur la difficulté d’être et sur l’absence se présentant comme un fragment de drame en vers. Mallarmé déclarait que son but était