Biographie francois dubet
Sommaire [masquer]
1 Apports en sociologie
2 École de masse et méritocratie
3 Carrière
4 Publications
5 Notes et références
6 Liens externes
Apports en sociologie[modifier]
Son idée principale, largement développée dans nombre de ses ouvrages (Sociologie de l'expérience, À l'école, Dans quelle société vivons-nous ?, et Le Déclin de l'institution) et héritée de la sociologie d'Alain Touraine, est le démantèlement de la figure institutionnelle. Pour François Dubet, la modernité avait créé des institutions, appareils politiques qui organisaient des cadres cognitifs de possibles (voir à ce propos les travaux d'Émile Durkheim ou encore Mary Douglas sur la valence normalisatrice des institutions) et par là enjoignaient les actions des individus. Pour Dubet, nous sommes entrés dans la modernité tardive, long processus socio-historique promoteur de la figure subjective et responsable de la déconstruction de l'institution. Alors que cette dernière pouvait autrefois être considérée comme un ensemble stable et harmonieux de principes et de valeurs sociales invétérés, elle a aujourd'hui perdu sa cohérence tout autant que sa propension à « mettre aux normes » les conduites sociales.
François Dubet a notamment exporté ce paradigme dans ses travaux sur l'école ou plus récemment sur la question des injustices au travail.
D'un point de vue idéologique, François Dubet relaye une pensée de gauche modérée et réformiste, particulièrement engagée contre les inégalités sociales. Il participe d'ailleurs, à ce titre, aux réflexions du groupe d'intellectuels de