Biographie keynes
Considéré comme l'un des plus influents théoriciens de l'économie du XXe siècle[1], Keynes, en tant que conseiller officiel ou officieux de nombreux hommes politiques, fut l'un des acteurs principaux des accords de Bretton Woods, après la Seconde Guerre mondiale.
Il a aussi été très jeune un auteur à succès, avec l'écriture d'un livre sur le traité de Versailles intitulé Les Conséquences économiques de la paix, publié en 1919, et la rédaction d'articles pour les journaux.
Sa première somme théorique fut le Traité sur la monnaie. Mais son œuvre majeure est sans conteste la Théorie générale de l'emploi, de l'intérêt et de la monnaie (1936). Ce livre, après d'autres, s'en prend à la loi de Say, un des fondements du laissez-faire. La force de John Maynard Keynes réside dans le fait qu'à la différence de ses prédécesseurs, il élabore une théorie nouvelle ainsi que les outils conceptuels nécessaires à la mise en place de politiques économiques alternatives. Ses travaux sont utilisés après la Seconde Guerre mondiale dans le cadre de la mise en place de l'État-providence. Selon Kenneth R. Hoover, Keynes[Note 2] aurait eu à son époque une position « centriste » entre d'une part Friedrich Hayek et d'autre part Harold Laski, un des inspirateurs de l'aile gauche du parti travailliste. Il est souvent considéré comme ayant donné aux nouveaux libéraux anglais la théorie économique qui leur manquait.
La pensée de Keynes, notamment le courant keynésien dit de la synthèse néoclassique longtemps dominant aux États-Unis[Note