Biographie marivaux
MARIVAUX
Pierre Carlet de Chamblain de Marivaux, communément appelé Marivaux est né à Paris, baptisé le 4 février 1688. Il fut partit du Siècle des Lumières.
Il est le fils d’un officier de marine qui deviendra directeur de la Monnaie de Riom, en Auvergne, où la famille s’installe alors que Marivaux est âgé de 11 ans.
Il fait sa formation à Riom, en tant qu’élève chez les Oratoriens où il apprend le latin. Il revient à sa ville natale, Paris où il fait des études de droit et loge chez son oncle qui est l’architecte du roi Pierre Bullet. Il deviendra avocat au Parlement de Paris en 1721.
En ce qui concerne son début de carrière, c’est après une comédie en un acte, « Le Père prudent et équitable » rédigé vers 1706 (et publié en 1712), qu’il écrit des romans parodiques comme «Pharsamon ou les Folies romanesques» rédigé en 1714 (et publié en 1737). Il prend par pour les Modernes dans la célèbre querelle des Anciens et des Modernes avec son « Télémaque Travesti » publié en 1736.
Il fut ruiné en 1720 par la banqueroute de Law, il ira donc chercher le succès au théâtre. Après l’échec d’une tragédie en vers, « Annibal » représenté la première fois le 16 décembre 1720, il le trouve avec la Comédie-Italienne et « Arlequin poli par l’amour » représenté pour la première fois le 16 juillet 1720.
Son premier triomphe au théâtre est « La Surprise de l’amour », en 1722, pièce qui par laquelle le marivaudage se met en place : jeu délicat où la tendresse le dispute à l’ironie. Sa consécration a lieu avec « Le Jeu de l’amour et du hasard » (1730) et « Les fausses Confidences » (1737). Il est l’auteur de roman comme « La Vie de Marianne » (1731-1741) et « Le Paysan parvenu » (1735). Mais aussi de journaux : « Le Spectateur français » (1722) ou encore « L’indigent philosophe » (1728).
Il meurt le 12 février 1723, à la rue de Richelieu à