Préambule
Jean-Baptiste Poquelin appelé Molière, est baptisé à Paris le 15 janvier 1622 et y meurt le 17 février 1673.
La comédie est sa passion.
Fils de Jean Poquelin, et de Marie Cressé, Jean-Baptiste Poquelin est issu d’une famille de la petite bourgeoisie parisienne. Son père occupe une charge de valet tapissier du roi. Tout laisse à penser qu’il prendra la suite du commerce de ses parents.
A quatorze ans il sait peu lire, écrire et compter. Mais, en le menant quelquefois avec lui à l’hôtel de Bourgogne, son grand-père lui transmet sa passion pour la comédie.
Jean-Baptiste Poquelin a alors envi de devenir comédien et pour cela décide de s’instruire et d’étudier.
En 1635, Jean-Baptiste Poquelin intègre le collège jésuite de Clermont, devenu aujourd’hui le lycée parisien Louis le Grand. Il y fréquente pour camarade de classes Armand de Bourbon, prince de Conti, qui par la suite le protégera à plusieurs reprises et Gassendi, philosophe, qui est son précepteur et lui donne des leçons particulières avec deux autres élèves Bernier et Cyrano de Bergerac.
En 1640, Jean-Baptiste Poquelin aurait suivi des études de droit à l’Université d’Orléans. Il aurait aussi remplacé son père auprès de Louis XIII pour un voyage à Narbonne en 1641. Ce qui aurait renforcé son goût du théâtre. Cependant, ces deux faits sont assez controversés, comme beaucoup d’autres d’ailleurs de sa biographie, dans la mesure où il existe de nombreuses versions de l’histoire de la vie de Molière. En effet, il n’a pas beaucoup laissé de témoignages et de traces. Ce qu’on sait toutefois c’est que la passion du cardinal de Richelieu pour le théâtre a gagné toute la France et à Paris des théâtres particuliers se sont ouverts. Rotrou et Desmarets, Corneille et Scudéry et bientôt Molière s’y produisent. En effet, en 1643, Jean-Baptiste Poquelin devient comédien contre l’avis de son père.
Avec sa maîtresse Madeleine Béjart, une comédienne déjà connue, la famille de celle-ci et quelques autres