Biographie d'amélie nothomb
Biographie
« Issue d'une famille de la petite aristocratie où la politique et la littérature ont toujours fait bon ménage, elle a atteint, pratiquement depuis son premier récit, Hygiène de l'assassin (1992), un lectorat que n'ont jamais connu ses ancêtres. Sa production oscille entre les textes à contenu plus ouvertement autobiographiques et des récits plus fictionnels. Chez cet écrivain, une forme de cruauté et d'humour se mêle à un romantisme qui plonge dans l'univers actuel. »
Les Nothomb font partie de l'aristocratie belge et plusieurs de ses ancêtres se sont illustrés dans la vie politique et culturelle. Fille du baron Patrick Nothomb, ambassadeur de Belgique, elle séjourne ainsi au Japon, en Chine, aux États-Unis, et en Asie du Sud Est. Elle ne découvre la Belgique qu'à l'âge de 17 ans. Elle y finit ses humanités à l’Institut Marie Immaculée Montjoie à Uccle pour ensuite entamer des études de philologie romane à l’Université libre de Bruxelles.
Son premier roman, Hygiène de l'assassin, est un ouvrage presque uniquement composé de dialogue entre un prix Nobel incompris et des journalistes, la discussion virant à l'interrogatoire. Amélie Nothomb y montre un art de plaire et d'interroger, de montrer du doigt à la fois les petits défauts humains et les horreurs dont ils sont capables. Depuis 1992, elle publie un livre par an soit dix-huit romans à ce jour. Ses écrits sont traduits dans trente-sept langues à travers le monde[3].Elle est devenue, par les hasards des interviews, un mythe .
Amélie Nothomb raconte une partie de son enfance dans certains de ses romans. Fille du diplomate Patrick Nothomb, cette enfance est rythmée par d'incessants déménagements au gré des affectations paternelles. Notamment à cause de sa gouvernante japonaise Nishio-San qu'elle