Biographie
Il a été élu au conseil de gérance de la Société des rédacteurs du Monde entre 2003 et 2006 (SRM)[2], sur la base d'une position critique à l'égard de la direction de l'époque. Il assure depuis sa création en janvier 2009 la rédaction de la chronique hebdomadaire « Écologie » du quotidien du soir.
Dans Comment les riches détruisent la planète, Hervé Kempf explique l'articulation entre l'actuelle crise sociale et la crise écologique en s'appuyant sur la théorie de la rivalité ostentatoire de l'économiste Thorstein Veblen. Selon lui, l'absence de réelle solution à la crise écologique découle de la profonde inégalité qui règne dans la période actuelle, et du comportement de la classe oligarchique. Ce livre a été recommandé par Hugo Chávez lors de la séance plénière de COP15 du 16 décembre 2009[3],[4]
Suite au succès de cet ouvrage traduit en plusieurs langues (anglais, espagnol, italien, coréen, japonais, grec, brésilien), il a approfondi sa réflexion dans Pour sauver la planète, sortez du capitalisme. Estimant que le capitalisme a adopté depuis 1980 un régime nouveau par rapport à la période antérieure, il considère que l'exacerbation de l'individualisme a transformé la culture collective. Dans cette optique, la solution à la crise écologique passe par un retour du sentiment collectif, et donc par la sortie de la