Bioéthique
Les progrès scientifiques dans le domaine des sciences de la vie posent de délicates questions éthiques : clonages thérapeutiques ou reproductifs, recherches embryonnaires, eugénisme etc. Elles ont fait l’objet en France de la loi de bioéthique de 2004. Le débat est régulièrement relancé par des annonces retentissantes et aussitôt contestées, de scientifiques controversés ou de certaines sectes, sur de prétendus clonages humains. Plus largement, les progrès scientifiques et médicaux font émerger de nouveaux risques et de nouvelles dérives : eugénisme, discriminations génétiques, offre de services de "mères porteuses", trafics d'organes, cliniques spécialisées dans l'euthanasie, expérimentations médicales dans des conditions contraires à la dignité humaine… Alors que le Sénat s’apprête à modifier la loi bioéthique, la question qui se pose est : la morale doit elle limiter le progrès scientifique ?
Ainsi, nous nous focaliserons sur les points positifs des avancées scientifiques avant de nous attarder sur les problèmes que ces progrès peuvent engendrer.
Tout d’abord, pour ce qui est des bébés-médicaments ils peuvent guérir une personne de leur entourage. Supposons que l’enfant guérisse son frère ou sa sœur, il peut ressentir une fierté. Ensuite pour les mères porteuses les points positives c’est que la femme qui porte l’enfant n’a aucun lien avec l’enfant, elle le porte juste tout au long de son développement. Cette technique peut permettre à des couples homosexuels, à une personne célibataire ou encore à un couple stérile d’avoir un enfant. Le diagnostic prénatal peut avoir un effet positif : pour détecter si le bébé est atteint d’une maladie, ou une malformation. Le clonage thérapeutique peut être positif : une personne ayant besoin, des suites d’un accident par exemple, d’un organe ou de tissus, pourrait alors en trouver un sans avoir besoin d’attendre un don.
Cependant, il y a aussi de gros problèmes au niveau de la morale.