Bismark et les guerres unificatrices
Le texte ou plutôt les textes que je vais vous présenter sont deux lettres tirées du manuel d’histoire Nations et nationalismes en Europe (1848-1914).
Les deux sont écrites par un professeur de droit romain allemand prénommé R. V. von Ihering, et il est très important de noter les deux dates d’écriture : il écrit la 1° le 1°mai 1966 et la 2° le 19 août 1966. Certes, l’écart n’est que de quelques mois, mais ces mois ont été décifsifs et ont bouleversé l’Allemagne.
Ainsi, la date clef qu’il faut retenir est le 3 juillet 1966, jour de la victoire prussienne sur l’Autriche en Bohême, à Sadowa et on verra qu’à partir de là, l’auteur prend le contre-pied des positions qu’il nous avait fait partagé ds un premier tps. Pourquoi ce retournement soudain ?
1) Bismark, un chancelier difficile à accepter…
• Défaite des libéraux et arrivée de Bismark en Prusse
Dès 1848-1849, la question de l’unité allemeande est posée et une tentative d’une Union restrainte avec la Prusse tourne à l’échec en 1850.
Peu de temps après, la constitution d’un parti libéral replace cette aspiration à l’ordre du jour tt en remettant en cause le système monarchique prussien : leur volonté de contrôler les dépenses de la monarchie doublé de leur refus de voter les crédits militaires poussent le roi de Prusse Guillaume 1° à nommer Bismark, anti libéral affiché, chancelier. Cet événement est donc loin de faire l’unanimité, tant au de la la Prusse qu’à l’intérieur de la confédération germanique puisque les intentions de ce nouveau chancelier sont clairement teintées de conservatisme, d’autoritarisme et d’une aspiration à retrouver la grandeur de la Prusse.
Dès lors, il fait appel à des procédés dicatoriaux pr mener à bien sa politique et consacre ensuite tous ses efforts à la modernisation et au renforcement de l’armée, seule instrument capable de concrétiser l’unification allemande sous l’égide prussienne.
L’auteur, sûrement libéral (cf « je n’ai peu de sympathie pour le