Blah
SVP arrêtons de nous comparer à ceux qui font moins bien que nous. Je veux une société basée sur MES valeurs, NOS valeurs, pas celles du voisin.
Le Québec n’a pas les moyens de subventionner l’éducation universitaire.
Chaque gouvernement a un budget de milliards de dollars. Ce qu’il décide de faire avec tout cet argent va déterminer quels secteurs de la société seront plus ou moins financés. Veut-on construire des nouveaux amphithéâtres? Des centrales nucléaires? Plus d’autoroutes? Couper les impôts des grandes entreprises alors qu’on demande aux familles de se serrer la ceinture? Sont-elles des priorités comparées à l’éducation? Ce sont là des choix de société. Tout comme nous avons choisi l’universalité et l’accessibilité des soins de santé – ce qui paraissait utopique et impossible il y a à peine quelques décennies – nous pouvons choisir la même chose pour l’éducation supérieure. Et d’ailleurs, plusieurs pays riches, éduqués, avancés, nous prouvent que c’est faisable ET avantageux.
Notre gouvernement nous présente la hausse comme une mesure financièrement inévitable, exactement comme le font ceux qui parlent de privatisation de la santé. Pourtant, l’IRIS a calculé que ça coûterait 700 millions $ pour la gratuité universitaire. Rappelons-nous que les baisses d’impôt aux entreprises accordées par le gouvernement ont déjà atteint les 2 milliards de dollars. (3) Celui-ci pourrait donc facilement offrir la gratuité en remaniant son budget! Ce n’est pas une question de moyens, c’est une question de choix.
Un diplôme