blaise pascal
Ce texte a pour thème le temps et son lien avec le bonheur. Blaise Pascal veut montrer qu’on ne sait pas saisir le temps présent et met en relation le présent avec la question du bonheur. Dans la mesure où nous restons préoccupés par le passé et l’avenir, le présent nous échappe et le bonheur nous reste inaccessible. Le présent serait alors synonyme du bonheur, et ce serait pour cela que nous avons du mal à obtenir cet état d’âme. D’ailleurs, comment vivons-nous le défilement du temps ? Le texte pourrait être découpé en trois moments. Tout d’abord, du début jusqu’à « et échappons sans réflexion le seul qui subsiste ». Blaise Pascal expose le fait que nous nous perdons dans le futur et le passé sans vivre l’instant présent. Ensuite, une autre partie pourrait se faire de « C’est que le présent » jusqu’à « aucune assurance d’arriver ». L’auteur justifie le fait que nous essayons d’échapper au présent. Enfin, de « Que chacun » jusqu’à la fin, l’écrivain montre comment nous ne savons pas saisir le bonheur.
Blaise Pascal commence son texte en affirmant que « nous ne nous tenons jamais au temps présent ». Il ne laisse à cette affirmation aucun doute possible ; nous ne cueillons pas le temps présent. Nous nous efforçons de poursuivre des ombres qui appartiennent au passé ou au futur. Mais l’instant futur tant attendu se retrouve vite dans les événements passés sans que l’on ait su en profiter, mais seulement l’espérer pour ensuite regretter ce moment trop vite passé. Nous essayons de prévoir le futur, de penser aux conséquences de nos actes, sans forcément prendre de plaisir à réaliser ce que l’on fait, mais uniquement pour nous construire un futur que nous espérons aimer.
Nous sommes prêts à faire des études très intense et dans des domaines qui ne nous plaisent pas forcément seulement pour espérer obtenir un emploi qui nous convient.
Mais parfois, lorsque l’on souhaite juste « hâter » le futur, certains éléments se retrouvent
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