Section 1 : le paysage bancaire marocain :

Le secteur bancaire marocain a connu plusieurs réformes qui en font aujourd’hui un système moderne et dynamique. Les activités des banques marocaines qui furent crées avec pour mission essentielle une activité bancaire dite classique se sont développées. D’ailleurs depuis les années 80 et l’instauration du « Programme d’Ajustement Structurel», le marché financier marocain a été profondément réformé autour de trois axes : le décloisonnement des marchés de capitaux, la libéralisation des opérations financières et la réforme du cadre réglementaire des banques. Ainsi ont été introduits, dans le cadre de la loi bancaire de 1993, le désencadrement du crédit, la suppression progressive des emplois obligatoires, la libéralisation des taux d’intérêts débiteurs et le lancement d’un marché des changes interbancaire. Cette libéralisation de l’activité bancaire s’est réalisée dans un cadre prudentiel renforcé.

Par ailleurs, le paysage bancaire marocain se caractérise également par une concentration accrue. En effet , de 21 banques en 2000, le Maroc n’en compte plus que 17 en 2005. La concurrence apparaît dans le secteur en 1998 et les banques connaissent, depuis, un resserrement de leur marge d’intermédiation, qui nourrit une dynamisation de concentration. D’autre part, il existe plusieurs classifications des banques marocaines tells que :

• Les banques de dépôts classiques : se sont les cinq grandes banques privées marocaines qui en effet détiennent les 2 tiers des dépôts bancaires:

▪ ATTIJARIWAFA BANK.

▪ BMCE: Banque Marocaine du Commerce Exterieur.

▪ Société Générale.

▪ BMCI: Banque Marocaine pour le Commerce et Industrie.

▪ Crédit du Maroc.

• Le “Crédit Populaire” du Maroc constitué de la “Banque Centrale Populaire” et son réseau de “Banques Populaires Régionales”.

• Les organismes financiers spécialisés