Bn, klmù
Je n'ai retrouvé dans cette adaptation des de Molière,que le texte, et encore, difficile a cerner parmis tout ce capharnaüm musical, visuel et les interventions sans interet de situations complètement inappropriées au cadre des « précieuse ridicules ».
Dès le début de la pièce, le ton est donné ; une troupe d’hôtesse de l'air nous présente un Molière ressuscitée, oui « ée » car travestie, et en chanson. Oui en chanson. Avec une voix off de commandant de bord, au cas ou on aurait pas compris la blague. Les personnages arrivent ensuite tous un par un, ou une par une, tous les rôles étant tenus par des femmes, plus ou moin travestie ; donc tout dabord Gorgibus, en legging leopard et perruque peroxydée, les précieuses en sac Prada, Dior et autres, Marotte en sulfureuse servante porno-kitsch, Mascarille en robe (oui robe), boa a plume, perruque et talons haut, le tout jaune poussin, et du Croisy, le prétendant déchu puis vengeur, arborant dabord un costume noir (enfin un peu de sobriété), puis a quatre patte, cambré, la langue pendante (ah non en fait). La Gay pride au théatre.
Mais bon, jusque là, pourquoi pas, un adaptation moderne et sulfureuse ? Ca aurait pu ; maintenant imaginez tout ce beau monde déblatérer du Molière sans conviction et tout cela se transforme en un spectacle incohérent et sans interet. Car oui, les textes sont inchangés, juste redistribués, adroitement certes, mais illégitime dans ce tableau, et surtout cette époque. Prendre un texte du XVIIe et des costumes du XXIe, pour finalement ne retrouver aucune de ces deux époques. De toute manière, le texte ne servait que de liaison entre deux gags( tantôt l'arrivée d'une pizza, tantôt celle d'un père noël. Hilarant, non ?), de prétexte pour faire passer la lourdeurs de ceux-ci. Le monde à l'envers. Aussi un pauvre monsieur innocent s'est vu désigné pour se faire attaqué par une Eve nymphomane voulant, je cite car cela mérite d'être cité tant la recherche du texte est