Bnaques et économies d'échelle
Dans un grand nombre de pays, les systèmes financiers se sont profondément transformés depuis les années 1980. Les pouvoirs publics ont joués un rôle actif dans ces mutations. Ils ont procédé à d'importante réformes financières qui ont eu pour objectif principal de libéraliser le secteur financier.
Les banques françaises se sont intéressées plus tardivement que les autres entreprises au contrôle de gestion. Il a fallu attendre les mouvements de libéralisation financière amorcés à la fin des années soixante-dix.
Nous allons tout d'abord commencer par définir les différents concepts de cette problématique :
Qu'est ce qu'une banque ?
Le terme de banque est l'appellation générique habituellement utilisée pour désigner des entreprises à fonctions, statuts ou activités fort différents.
Ce sont des établissement habilités à effectuer toutes les activités bancaires.
La marge dégagée par une banque est appelé produit net bancaire. C'est le point de départ de tout diagnostic de rentabilité puisqu'il indique la marge dégagée par la banque sur l'ensemble de ses activités avec ses trois composantes, les intérêts, les commissions et les plus ou moins values.
Les banques sont donc avant tout des entreprises dont le but est d’engendrer des bénéfices. Comme tout commerçant ou entrepreneur, le banquier cherche à maximiser sa rentabilité en augmentant ses produits et en diminuant ses charges.
Or dans la banque, comme dans tout autre secteur économique, la création d’un avantage concurrentiel peut faire appel à deux types de stratégies, qui ne s’excluent pas totalement, mais qui relèvent de logiques bien différentes :
La première stratégie consiste à rechercher un avantage en termes de coûts de production, en jouant notamment sur un effet de taille. La taille permet, également, d’instaurer un pouvoir de marché et de dresser des barrières à l’entrée dans le secteur.