Bohneur
Épicure (iiie siècle av. J.-C.)
Selon Épicure, le bonheur a deux faces : une face négative qui correspond à l'absence ou la diminution de la souffrance et une face positive qui concerne la satisfaction des désirs. Le bonheur est conditionné par le plaisir (hédonisme). Le bonheur est ainsi l’absence de troubles (l'ataraxie) du corps (l'aponie) et de l'esprit (l'acédie ou l'ataraxie) qui naît spontanément de la satisfaction des désirs naturels et nécessaires, dont les deux plus importants sont, outre la sûreté et la santé (de l'âme et du corps, donc), la sagesse et l'amitié.[réf. nécessaire] Le texte le plus célèbre d'Épicure sur le bonheur et le plaisir est La Lettre à Ménécée. On y découvre que la vertu épicurienne consiste à régler ses désirs sur la nature.
Blaise Pascal (xviie siècle)
« Tous les hommes recherchent d'être heureux.(...) C'est le motif de toutes les actions de tous les hommes. Et cependant, depuis un si grand nombre d'années, jamais personne, sans la foi, n'est arrivé à ce point où tous visent continuellement », Blaise Pascal, Pensées