Boileau les embarras de paris satire 6
L'Eldorado est un monde idéal mais aussi une inversion du monde réel .C'est un monde qui reflète les conceptions politiques de Voltaire . Ainsi la coutume pour approcher le roi : ce despote par sa simplicité et sa bonhomie est un "despote éclairé". L'immensité de la ville "à l'autre bout de la capitale" suggère un idéal reposant sur une communauté urbaine où l'urbanisme obéit à la fois est à une organisation et à une esthétique ( 3ème paragraphe) .Les notions de luxe, d'abondance sont nombreuses (chiffres, pluriels) , le luxe qui fait naître le plaisir (cf le poème de Voltaire "le mondain"). Un monde idéal en ce qui concerne les relations humaines (hospitalité et surtout absence d'institutions réprésives) . Enfin l'intérêt pour la culture et les sciences (fin du passage) rappelle les préoccuppations voltairiennes. MAIS nous sommes dans un espace merveilleux ( le carrosse...les fontaines de canne de sucre). le narrateur omniscient reste distant et sollicite notre connivence ("on voit assez...") .Les héros sont fort naïfs et Cacambo qui accorde de l'importance au protocole ("si on...si on...si on...") n'a pas pour autant de recul critique . Aucune réaction des deux personnages n'est notée lorsque sont évoquées les richesses. DONC un chapitre qui se situe au centre du conte et qui présente un microcosme paradisiaque qui n'a qu'un défaut : il n'abrite pas Mademoiselle Cunégonde. Quitter Eldorado, pour Candide, c'est retourné à l'action et à la