Boito
Ce texte, débattant d’arguments contraires grâce au dialogue entre deux personnage aux points de vues d’abord opposés qui finissent par se rapprocher, montre bien la diversité des postures qu’il est possible d’avoir face au patrimoine encore aujourd’hui. Bien que défendant son propre partie, Boito semble avouer que la restauration ne peut pas être guidée par une loi, qu’elles peuvent avoir des exceptions et qu’elles mènent parfois à des choix. Il va commencer à parler d’intervention sur le patrimoine en énonçant qu’il est primordial de distinguer clairement les éléments nouveaux, des éléments anciens pour ensuite approfondir sa posture suivant le type de restauration. Il donnera 3 échelles de restauration dans le temps qu’il met en relation avec trois postures d’intervention.
Toutefois, j’ai été surprise de cette phrase « Bien restaurer, c’est pourrions-nous dire, faire acte d’abnégation devant le passé. Plus l’artiste d’aujourd’hui s’incline, s’agenouille, s’efface devant le monument, mieux il accomplit son devoir » [l13-15 p40+. S’effacer ne me semble pas être un terme adéquat, le présent a-t-il alors une valeur inférieure au passé ? N’est-ce pas le présent qui donne la possibilité aux oeuvres du passé d’exister ? « C’est de rappeler ce qui était et non pas d’innover » [l9 p32] reprend Mérimée, même s’il semble qu’il ferait plus