Francis Croteau-Larocque

1- Bonheur d’occasion : un roman de la rupture a) Le roman de Gabrielle Roy est un roman de style réaliste tandis que les romans du terroir eux sont plus axés sur l’idéalisme, l’exagération. Lorsque l’on décrit la ville ( en comparaison à la campagne dans la littérature du terroir ) on ne retrouve pas un embellissement de cette dernière, mais bien une description réaliste de ce qu’était Saint-Henri à Montréal. On retrouve Rose-Anna cherchant un logis pour sa famille, on y fait une description de ces logis : << Rose-Anna s’aventura au long des taudis de briques grises qui forment une longue muraille avec des fenêtres et des portes identiques >>p.11. De plus, le roman de Gabrielle Roy représente la rupture entre la littérature du terroir et le roman urbain, car la religion n’est pas omniprésente, elle est seulement présente qu’une seule fois dans le roman, quand Florentine va à la messe avec la famille d’Emmanuel p.157. b) Toutes fois, il en ressort tout de même quelques ressemblances entre la littérature du terroir et le roman Bonheur d’occasion. Les familles sont nombreuses par exemple, la famille de Florentine. On retrouve aussi l’opposition de la ville et de la campagne dans le chapitre XV, lorsqu’Azarius amène sa famille à la campagne. La description de la campagne montre cette opposition : l’air est meilleur, la rivière est plus belle, le ciel plus bleu… tandis que Saint-Henri, est synonyme de pauvreté et de misère.

2- Bonheur d’occasion : un roman de contrastes

a) Un contraste dans le roman qui concerne les lieux est certainement le logis de Florentine et celui d’Emmanuel. D’une part, le logis de Florentine est décrit comme étant un taudis, un lieu où il n’est pas bon vivre. Tandis que pour celui d’Emmanuel, dont tout le contraire, aux yeux de Florentine il vit dans un château, juste le nom de la rue la fait frissonner : Sir-George-Étienne-Cartier.

b) Un contraste dans le roman qui concerne les