Je vais vous raconter une farce que mon grand-père m'a faite il y a huit ans. Au moment où il me la fit, je l'aie prise très mal ! Mais aujourd'hui, avec le recul, je la prend avec le sourire, pour la meilleure farce qu'on m’aie faite.

Tout d'abord, vous devez savoir que mon grand-père et moi adorons nous faire des farces. Alors que je n'avais que cinq ans, il sollicita mon aide pour me construire une cabane dans les arbres. Mes grands-parents habitaient dans un immense domaine et ils étaient à cinq minutes à pieds d'un grand supermarché. Après plusieurs heures de dure labeur, il me demanda d'aller chercher de la peinture et des ampoules au supermarché. Je lui répondis que j’étais trop fatigué et il me dit ceci : « si tu es fatigué, prends aussi de « l'huile de coude » ! ». Ne sachant pas ce que c'était, je lui ai demandé et il m'a répondu que je demanderai une fois dans le supermarché.

Arrivé au supermarché, je pris les objets de la liste qu'il m'avait donné mais je ne trouvais pas d' « huile de coude ». On était un samedi et il y avait donc beaucoup de gens aux caisses. Je me décidais donc à aller demander à l'accueil s'il y en avait. J'ai demandé à l’hôtesse d'accueil s'ils avaient de l'huile de coude. Elle a fait mine de ne pas avoir compris la question et me demanda de la répéter. Je répétais bien évidemment ma question sans m’apercevoir qu'elle appuyait sur le bouton des hauts-parleurs. Après cette annonce involontaire, j'entendis les rires de beaucoup de personnes et je vis arriver mon grand-père avec le sourire aux lèvres. Il m’expliqua que ce n'était qu'une expression et qu'il m'avait bien eu. C'est à ce moment que j'eus le plus honte de ma vie.

Depuis ce jour, je me renseigne lorsque l'on me dit une phrase ou quelque chose que je ne connais pas pour éviter que ce genre d'incident ne se reproduise pas.