Boucar Diouf est né au Sénégal en 1966. Il a été berger jusqu’à l’âge de 15 ans. Il est arrivé dans la province de Québec en 1991, à Rimouski ou il a obtenu un doctorat en océanographie à l’UQAR. Après ses études, il a enseigné dans la même université en biochimie pendant 8 ans et ce sont ses élèves qui lui ont lancé le défi de devenir humoriste. Pendant un certain temps, il a fait ces deux travails, mais a décidé de tenter sa chance. En 2004, il a eu un rôle important dans le film Le bonheur c’est une chanson triste. Depuis 2007, il est co-animateur et chroniqueur à l'émission de télévision Des kiwis et des hommes, pour laquelle il a été chroniqueur en 2005 et en 2006. Il a été chroniqueur pour l'émission La fosse aux lionnes en 2006. Il a également été porte-parole pour l’évènement 24 heures de science en 2008 et 2009 ainsi que pour les festivités de la Fête nationale du Québec 2009 de même que Marie-Chantal Perron et Chantale Trottier. Il habite la ville de Québec depuis 2005, mais il habite aussi à Montréal dans le quartier de Plateau Mont-Royal. Il avait fait des études de premier cycle universitaire à l’Université de Dakar avant d’arriver au Canada. Il dit que son premier travail dans la province a été de s’adapter, car il a subit trois chocs simultanément : le choc culturel, le choc linguistique (même si on parle un peu français au Sénégal, les termes que l’on utilise sont très différents (frette, enweye, tu veux-tu?, etc.)) et le choc thermique. Il est arrivé à Rimouski en plein automne et a vécu son premier hiver avec de grandes difficultés, parce qu’il ignorait tout de la grande différence climatique entre l’Afrique et le Canada. Il parle de son adaptation comme d’une deuxième naissance, mais sans ses parents pour l’aider. Il a dut tout réapprendre; comment s’habiller pour l’hiver, comment magasiner (au Sénégal on peut négocier les prix alors qu’an Québec non), quoi manger (80% des aliments dans les magasins lui étaient inconnus),