Bonnemaman
Bonne Maman.
Nous allons étudier à travers un TD le cas de Bonne Maman.
Présentation du groupe Andros
En épousant Suzanne Chapoulard, la fille d’un négociateur de prunes, Jean Gervoson eut l’idée de récupérer les invendus et d’en faire des confitures commercialisées sous la bannière Andros. Andros est donc une entreprise familiale, du Lot, fondée par Jean Gervoson. Et c’est dans les années 1970, que celui ci lança la marque Bonne Maman, en référence au surnom de sa grand-mère maternelle. Ces nouvelles confitures industrielles mais dont l’aspect et le gout se rapproche le plus du « fait maison » connait un succès immédiat. C’est pourquoi le groupe Andros gagne du terrain face aux multinationales et n’est plus un micromarché.
Malgré la notoriété exceptionnelle de la marque, aucun chiffre - au niveau du chiffre d’affaire ou de la rentabilité - n’a été divulgué : c’est un secret de famille.
C’est en 2000 que Jean Gervoson laisse les rênes à ses enfants. En effet, c’est le fils cadet Frédéric Gervoson qui est le PDG d’Andros - avec comme directeur général Jean François Dufresne - et de Bonne Maman alors que son frère Xavier Gervoson s’occupe des gâteaux.
Les différents segments de marché
Bonne Maman, c’est une centaine de références en rayon. Seulement ces références se classent en différents segments.
Le segment de la confiture - marché d’origine - avec 52 références dont son best-seller à la fraise et à l’abricot. Ce marché de la confiture a progressé de 11% ces douze dernières années avec 68 millions de pots écoulés en France ce qui le place leader incontesté du rayon en écrasant les concurrents. C’est ainsi que Bonne Maman détient 35% du marché de la confiture ce qui représente environ 10% de son chiffre d’affaire.
Le segment des biscuits avec 30 références. Arrivée en 1997 sur le marché, Bonne Maman voit ses ventes augmenter - une des rares marques à progresser - de 8,7% en un an. Sortie en 2006, la madeleine est comme les