Borgia hugo
Victor Hugo, l'homme de lettres, met en avant l'antagonisme des mêmes personnages, ce qui est une caractéristique du drame romantique qui vise à montrer le sublime relié au bien, versus le grotesque qui est relié au mal.
Dans l’œuvre étudiée, Gennaro se montre d'une extrême douceur et d'une grande gentillesse. En effet, par le biais d'une antithèse, GENNARO « Je sais que j'ai une mère, qu'elle est malheureuse, et que je donnerais ma vie dans ce monde pour la voir pleurer, et ma vie dans l'autre pour la voir sourire.» (Page 28, ligne 25 à 27), il exprime ainsi son côté bien intentionné, en dévoilant à son interlocutrice cet aspect de lui, qui veut que malgré qu'il ait connu une enfance marquée par l'absence de sa mère, il se montre aimant à son égard, en n'exprimant aucune forme de rancune. Bien au-delà, il exprime de la compassion pour cette même mère, arrivant à comprendre le malheur dont elle souffre du fait qu'elle ait perdu un fils, mais aussi, exprimant une envie de donner sa vie pour cette mère dont il ne connaît rien.
Par après, Gennaro se montre impitoyable. Car, par le fait d'une antithèse, GENNARO « Je n’ai pitié de qui est sans pitié » (page 30, ligne 11), en parlant de Lucrèce Borgia, il dévoile ce côté sombre en lui, qui lui prête ce caractère le voulant sans pitié pour les personnes imbues de pitié. Ainsi, il suggère que face à Lucrèce Borgia, il n'aurait aucune forme de compassion, voir même laisse planer le doute sur ces intentions, peut-être de meurtre, s'il la rencontrer. L'antithèse va servir ainsi à ne mettre aucun doute quant à la cruauté de Gennaro.
Bref, atteint de cet antagonisme chez les héros romantiques, Gennaro est à la fois capable d'exprimer une grande douceur et gentillesse. Qui plus est, il est toutefois capable de se montrer d'un caractère