Boris cyrulnik
Dans son article du 28 février 2001 parue dans le Télérama Boris Cyrulnik nous évoque sa notion de résilience, qui consiste à s’en sortir, avancer dans la vie malgré un passé difficile. Il n’y a pas que certains enfants qui peuvent y arriver mais bien tous.
Le tempérament peut jouer dans tout ça, dépend de quelle manière il a été transmis à l’enfant, l’environnement dans lequel il a grandi tous cela va affecter la construction de son caractère.
Selon René Spitz les étapes que l’enfant abandonné va vivre, comporte la protestation le désespoir, l’indifférence, la guérison. Mais personne prend en compte la dernière étape car notre monde est trop pessimistes il ne croit pas en l’espoir de guérir de se battre pour s’en sortir. Anne Freud explique que pour créer un traumatisme il faut deux coups, le premier est le fait accompli et le deuxième est le jugement des autres qui est dur à accepter. L’enfant ressent un sentiment de ne pas pouvoir s’en sortir. Mais selon l’auteur rien n’est impossible.
La résilience par le déterminisme, pour que l’enfant soit accepté cela va dépendre si son caractère est compatible avec la culture de la famille qui l’accueil une famille américaine voudra un enfant plus énergique alors qu’une famille algérienne voudra un enfant plus calme. C’est là que l’on voit qu’il est plus dure de combattre des préjugées qu’une maladie.
La réussite social ou intellectuelle n’est pas une référence de résilience, car la résilience est le travail de toute une vie on peut très bien vivre confortablement et du jour au lendemain tout s’écroule car il reste une faille en bas du mur de la vie.
On constate que les personnes qui sont le plus heureuse dans la vie et qui s’en sortent le mieux sont les personnes qui se sont battus dans la vie pour obtenir ceux qu’ils ont aujourd’hui, car ils ont un sentiment de fierté tandis qu’une personne qui a tout eu sans le moindre effort