Boulime-Thérapie cognitivo-comportementale
À la suite des commentaires négatifs sur son apparence physique, Grégory, homme de 24 ans, a commencé un régime amaigrissant strict. Son alimentation se compose d’une simple omelette au petit déjeuner, d’un café au midi et d’une modeste salade en guise de souper. Puisqu’il ne voyait aucune perte de poids significative à ses yeux, il opta pour une nouvelle solution, soit de se provoquer des vomissements dans le but d’éliminer le plus de calories possible.
Ainsi, Grégory développa une obsession pour la nourriture. Il ne peut pas supporter l’impression d’avoir satisfait sa faim. De plus, il vit de trois à quatre rages de nourriture par semaine. Autrement dit, il s’empiffre de divers aliments afin de remplir son estomac dû à cette crise. Cette perte de contrôle lui fait ingurgiter une quantité excessive de nourriture en un court laps de temps. À titre d’exemple, il lui est arrivé de dévorer l’équivalent de trois hamburgers, deux portions de frites salées, un demi-litre de crème glacée et deux paquets de biscuits. Ce comportement est toujours suivi d’un épisode volontaire de vomissements. Néanmoins, l’utilisation de laxatifs n’a jamais fait partie de son quotidien.
Bien que les séances d’exercices de Grégory étaient raisonnables et modérées, elles se sont intensifiées d’une manière accrue. En surplus de son entrainement quotidien, il pratique dorénavant l’haltérophilie plusieurs fois par semaine. Ceci entraine chez Grégory une perte de poids approximative de 26 kilos au cours des 5 derniers mois. Ces kilos de moins lui donnent l’impression que les gens autour de lui le regardent avec plus d’intérêt et qu’ils éprouvent de l’admiration à son égard. De ce fait, Grégory est fortement encouragé dans la continuité de son comportement nocif pour la santé.
Le trouble alimentaire, dont souffre Grégory, est la boulimie. Cette pathologie est un trouble du comportement alimentaire (TCA) inclus dans le DSM-IV. Elle y est incluse grâce à certains critères, tels