Bourse de casablance
Les personnes morales marocaines et étrangères ont eu une position nette acheteuse sur le marché central durant les quatre dernières années. Les particuliers désertent de plus en plus le marché boursier. Le marché de blocs est accaparé surtout par les institutionnels marocains avec plus d’achats que de ventes.
La Bourse de Casablanca évolue dans un cycle baissier depuis le déclenchement de la crise internationale en 2008. En plus de la chute des indices de la place, les volumes se sont également effrités. A fin 2012, le volume traité sur le marché central s’est établi à près de 33 milliards de DH, marquant une baisse de 18% par rapport à 2011. Même en 2011, il s’était contracté de 30,8% par rapport à 2010 pour atteindre 40 milliards de DH. En 2010, les transactions avaient certes totalisé 58 milliards de DH, en hausse de 47% par rapport à 2009, mais ce renversement de tendance est dû surtout au retrait d’ONA et SNI de la cote, opération qui a poussé les investisseurs détenant ces titres à se repositionner sur d’autres valeurs, gonflant ainsi les volumes.
Les intervenants en bourse ont adopté des stratégies différentes depuis 2009, mais on peut confirmer une tendance : les investisseurs sont plus vendeurs qu’acheteurs sur le marché. En effet, mis à part les institutionnels, les autres catégories d’investisseurs, à savoir les OPCVMet les particuliers ont plutôt opté pour une liquidation de leurs positions.
Les personnes morales marocaines (PMM), qui concentrent près de 50% du volume annuel échangé sur le marché central, étaient depuis 2009 positionnés à l’achat. En fait, ces dernières considèrent que le marché recèle de bonnes opportunités de placement, surtout après la chute des cours de certaines valeurs. De plus, vu les contraintes d’allocation d’actifs des institutionnels et leur stratégie d’investissement à long terme, les PPM ne pouvaient se désengager du marché actions.
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