Bovary

569 mots 3 pages
La genèse[modifier]

Flaubert commence le roman en 1851 et y travaille pendant cinq ans, jusqu’en 1856. À partir d’octobre, le texte est publié dans la Revue de Paris sous la forme de feuilleton jusqu’au 15 décembre suivant. En février 1857, le gérant de la revue, Léon Laurent-Pichat, l’imprimeur et Gustave Flaubert sont jugés pour « outrage à la morale publique et religieuse et aux bonnes mœurs ». Défendu par l’avocat Antoine Jules Sénard1, malgré le réquisitoire du procureur Ernest Pinard, Gustave Flaubert est blâmé pour « le réalisme vulgaire et souvent choquant de la peinture des caractères »2 mais est acquitté3,4. Le roman connaîtra un important succès en librairie.

Honoré de Balzac avait déjà abordé le même sujet dans la Femme de trente ans en 1831 sous forme de nouvelle-roman qui parut en 1842 dans l’édition Furne de la Comédie humaine, sans toutefois faire scandale. C'est en sa mémoire que Flaubert a sous-titré l'œuvre mœurs de province, faisant référence à la nomenclature de la Comédie Humaine.

Au début, Flaubert ne voulait pas qu'on illustre son roman avec un portrait de femme pour laisser libre cours à l'imagination du lecteur.

Résumé[modifier]

Le mariage d’Emma et de Charles.
Charles Bovary s'établit à Tostes comme officier de santé, élève médiocre il n'a pas obtenu le doctorat. Il se marie ensuite avec une veuve de 45 ans qu'il exècre.

Lors d'une banale visite, Charles fait la rencontre d'une jeune femme, Emma Rouault, élevée dans un couvent et s'ennuyant à la ferme avec son père. Emma se laisse séduire et se marie avec lui. Marquée au fer rouge par ses lectures romantiques de jeunesse, et nourrissant une vision passionnément lyrique de l'existence, elle se prend à rêver d'une vie en adéquation avec ses aspirations naïves de jeune fille grâce à son mariage.

Mais sa vie en couple dégénère rapidement pour devenir insipide et monotone. Charles, privé d'ambition, ne répond pas à ses attentes d'une vie exaltante. Arrive le bal donné au

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