Portrait sociologique d’Emma BOVARY

Emma Bovary est un personnage pour le moins instable.
Elle s’est façonnée à travers le monde de la littérature lorsqu’elle était au couvent.
On remarque que toute sa vie oscillera entre piété et luxure, envie.
Toujours après des évènements qui la plongent dans la tourmente, elle cherche à se réfugier derrière la religion, comme pour racheter sa conduite.

• Amour platonique avec Léon (chacun aimant l’autre secrètement) qui lui fait découvrir les joies du désir et l’envie d’adultère, la conduisent à se tourner vers l’Eglise. Elle veut parler de ceci au prêtre mais celui-ci trop occupé ne laisse pas la jeune femme parler. Elle se rétracte donc et décide de ne pas en parler. • Lorsque Rodolphe rompt avec elle, elle tombe gravement malade durant des mois. Elle reçoit même l’extrême onction, mais fini par guérir. Elle offrira par la suite une participation active à des œuvres de charités, assistera aux messes.

Elle a une vision passionnée et rêve à une vie pleine de luxe : habits, maison bien entretenu, soigner son physique, vie quotidienne trépidante, pleine de passions, d’amour, de larmes, de joies.
Au final sa vie ne sera qu’une perpétuelle déception : Rodolphe et Léon (ses amants), Berthe (sa fille) dont elle ne se soucis que très peu (elle voulait un garçon), Charles (son époux).
Elle trouve la vie de femme mariée terriblement ennuyeuse, trouve que son époux n’est pas à la hauteur de ses espérances. Cependant elle eu un espoir, elle poussa Charles à opérer Hippolyte de son pied bot. C’est une opération quelque peu périlleuse car nouvelle. Elle pensait à l’argent et la renommée que ça leur apporterait.
L’opération se solda pas un échec, on dut amputer le jeune homme.
Emma perdit tout espoir d’avoir la vie dont elle rêve, du moins avec Bovary. Elle nourrissait pour lui un profond mépris et du dégout.
Aussi elle se réfugia dans les bras de Rodolphe sans culpabilité, puis plus tard dans ceux de Léon.

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