Bresson alain, la cité marchande, chapitre xii
Chapitre XII : Les cités grecques, le marché et les prix pp.263-307. Ce chapitre, avec le chapitre 11, est considéré comme l’exposition de la théorie d’Alain Bresson à propos de l’économie des cités. Cette position constitue un renouvellement historiographique considérable. A prendre quand même avec précaution.
Au cours premier XXe siècle, réflexion sur spécificité et place de l’économie dans les sociétés de l’antiquité classique s’est développée dans le cadre d’une interrogation plus vaste : en quoi a pu consister la spécificité de l’occident ?
Etudes trouvent leurs sources d’inspiration dans les grandes synthèses qui ont tenté de répondre au problème de l’origine et des formes de l’éco marchande moderne. Pas superflu de situer ces travaux sur la « cité marchande » dans perspective de ce débat. Mais c’est ensuite la question du rapport entre l’état et l’échange marchand et, stt, celle du marché et de la formation des prix qu’il faudra aborder.
POLANYI OU WEBER.
Retour sur historiographie. Travaux de Polanyi qui ont le plus inspiré histoire éco des dernières décennies→ cadre spirituel de l’apparition du système éco « capitaliste »=où accumulation du capital s’opère par un processus cumulatif qui se nourrit de lui-même. Explication de Polanyi sur absence capitalisme dans éco ancienne : dans soc « précapitalistes » éco n’existe pas en tant que sphère autonome. Eco « immergée » dans institutions sociales ou politiques.
Pour Polanyi, échange marchand pouvait exister dans soc précapitalistes mais rôle mineur. C’est seulement avec l’alliance des bourgeoisies marchandes et des monarchies centralisées, réalisée à l’époque moderne, que le système d’accumulation capitaliste a pu prendre son essor. Pour lui, c’est par le haut, par le grand commerce, et non par le bas, par l’extension progressive des marchés locaux que le capitalisme prit son essor. Schéma