Brouillon Cendrars 2
L’auteur n’a volontairement pas mis de titre au texte étudié qui se trouve au début du groupement de poèmes « Au cœur du monde » écrit en 1919, le dernier recueil de l’ouvrage. Dans le poème mentionné, Cendrars se trouve dans ce qui est pour lui le cœur du monde : Paris. Sa blessure joue un rôle significatif dans ses luttes personnelles et sa solitude. Le lecteur comprend le mal-être de l’auteur à travers l’extrait. Le poète parle de lui-même à la première personne et il explique les endroits de Paris avec des images du Cosmos.
En accord avec le sujet du cours, on découvre que Cendrars est toujours fasciné par les voyages spirituels et réels. Souvent, Cendrars parle du ciel et des astres. Sa fascination et son amour du voyage sont vivides et clairement exprimés. Les humains ont toujours été fascines par le ciel et ses astres, et toujours désireux d’explorer et de découvrir des mondes inconnus jusqu’a la « frontière finale ». Et son texte est riche en allégories cosmologiques. Cendrars écrit, « Un nénuphar sur la Seine, c’est la lune au fil de l’eau/La Voie Lactée dans le ciel se pâme sur Paris et l’étreint » (Vers 6). Dans l’extrait mentionné, l’auteur utilise la lune et la voie lactée pour expliquer (que Paris est le) cœur de son monde. Mais chez Cendrars, le voyage est une série d’observations froides raccordées au Cosmos et imprégnées de mélancolie. Ainsi, même la perte de sa main droite, au cœur de sa douleur, est reliée au Cosmos : « Ma main coupée brille au ciel dans la constellation d’Orion ».
La structure de l’extrait mimique un peu la structure du recueil. Au cœur du monde commence par une description de Paris sous la