1) Médée : figure de la puissante sorcière vengeresse

- v. 974 à 978, 985 à 1000 (plein d'invocations dans la tirade)
- expression de sa puissance dans sa haine (premiers vers de l'acte)

2) Le démarrage de la vengeance infernale

- élément déclencheur: Creuse veut la robe de Médée v.962
- empoisonnement de la robe v.973
- citations mythologiques -> que des histoires tragiques -> projection de la mort de Creuse

3) Médée trouve un allié dans sa vengeance

- Nerine clef de la scène: apprend à Médée qu'Egee est en prison -> offre une solution d'échappatoire v. 1023, 1042, 1043 et apporte la robe.
- parallélisme dans les histoires des deux personnes -> passé les rapproche
- Médée sait qu'elle sortira sauve de cette vengeance -> Egée roi donc exil possible -> confiance de Médée encore agrandi -> promet une vengeance encore plus importante -> rappel du "chef d'œuvre"

Scène 1 : Nérine et Médée :
Dialogue : forme traditionnelle du dialogue entre la confidente et le personnage pricinpal ; en fait, cette situation est plus complexe provenant de la tragédie plus
« archaïque » ; chaque scène doit permettre à un personnage, nouveau ou non, de rentrer ou de sortir ;
Cette scène révèle trois mouvements :
- monologue de Médée (vers 961 à 973), s’articulant de deux façons différentes : jusqu’à l’arrivée de Nérine, Médée est seule et s’adresse à Créuse absente
(procédé de fausse dramatisation) ; quand Nérine pénètre dans la grotte de
Médée (à partir du vers 973 à 1056), elle va devenir l’objet du monologue de l’héroïne ;
- deuxième partie de la scène : récit de Nérine relatant la tentative d’enlèvement de
Créuse par Égée, sauvée par le traître Jason (« ce qui ne peut être montré, doit être exposé par un récit », en d’autres termes les scènes violentes) ;
- Médée confie à Nérine ses sentiments intimes et lui donne comme mission