Sujet : Le culte des objets du passé n’est-il qu’une attitude superficielle ?

Les objets appartenant à une autre époque font de nos jours l’objet d’une certaine fascination de la part de quelques-uns d’entre nous, on parle même de culte. Ainsi il convient alors de qualifier l’attitude qu’entretiennent certains avec les objets du passé. Nous répondrons à cette question en affirmant d’une part que nos rapports avec les objets du passé peuvent être qualifiés de superficiel. Puis d’autre part, nous démontrerons que pour autant, certaines personnes vouent un véritable culte aux objets du passés, non dénué de sens. Le culte des objets du passé peut effectivement être analysé comme une attitude superficielle. Premièrement, cette fascination prend actuellement la forme d’un effet de mode. En effet, le phénomène du vintage progresse rapidement. C’est ce qu’ont voulu nous montrer tous les documents du corpus, notamment le premier ; un essai de Philothée GAYMARD intitulé Le vintage, le monde expliqué aux vieux. L’auteur décrit comment les objets d’antan se retrouvent dans le foyer d’une jeune fille ainsi que dans son quotidien. Ils sont aussi nettement opposés aux objets contemporains. « Arrivée chez elle, elle allume une lampe de bureau industrielle, posée sur une antique table d’écolier, à côté du canapé Ikea ». De plus, les vide-greniers, brocantes et friperies connaissent actuellement un essor sans précédent ; sans mentionner les nombreuses revues et livres sur le sujet. Le document 4, l’affiche pour un regroupement festif autour du vintage vient illustrer ces propos. Deuxièmement, cette attitude superficielle relève d’une forme de snobisme. En effet, ce phénomène de culte des objets du passé concerne en premier lieu une catégorie sociale plutôt privilégiée et urbaine. Les « bobos » veulent se détacher de la mode et créer leur propre style, en cherchant l’objet unique qui les satisfera le plus. Il n’est pas question de rentrer dans les cases et de