Introduction :
La supply chain est moins une chaine qu’un réseau avec, en outre des flux d’informations, des flux de marchandises et des nœuds ou elles s’accumulent plus ou moins longtemps : entrepôts et plates formes. A la gestion des stocks, disciplines déjà anciennes aux méthodes reconnues, s’oppose désormais « la gestion des flux » sans que l’on sache toujours bien se que l’entend par là et les relations qu’il peut y avoir entre ces deux gestions. L’effet «coup de fouet » en américain BULLWHIP, argument en faveur du contrôle de la supply chain, est au cœur de ce problème et il peut être bon de le regarder de plus prés si l’on veut mesurer comment s’articulent désormais ces deux gestions.
L’effet coup de fouet est un phénomène typique des chaînes logistiques de commande. Il consiste en une amplification extraordinaire des variations de la demande au fur et à mesure que l’on s’éloigne du client final, le consommateur.
Définition :
L’amplification de la variabilité de la demande (AVD), également connue sous le terme de «Bullwhip effect», représente l’incertitude causée par un manque de communication entre les différents maillons de la chaine d’approvisionnement. La déformation de l’information empêche les compagnies de prévoir correctement la demande, ce qui entraîne des coûts importants pour les intervenants. Ces coûts sont générés entre autre par une augmentation du niveau de stock, une baisse du niveau de service et une augmentation des heures supplémentaires.
Origine de ce phénomène :
L’un des premiers documents décrivant ce phénomène remonte à 1958 par Forrester qui en voit l’origine dans l’irrationalité des comportements des acteurs de la chaine logistique. Pour les auteurs qui se sont intéressés à l’effet coup de fouet depuis les années 80, la cause est plutôt à trouver dans les interactions qu’existent entre ces mêmes acteurs dont le comportement est considéré comme rationnel et optimiser localement.
Les conséquences de l’effet coup de fouet :