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De Vénus à Olympia, Du corps idéalisé au corps moderne De la peinture de Botticelli à sujet mythologique qui signe le retour du nu profane dans l’art et s’inspirant d’une statue antique, à l’Olympia de Manet, en passant par la Vénus d’Urbino de Titien : Cf. le texte de Daniel Arasse distribué en cours, De Manet à Titien. On trouve même des réminiscences de la posture de Vénus, véhiculées de manière inconsciente par les modèles de la série photographique de Rineke Dijkstra, Beach Portraits, réalisée dans les années 90, ici, Hilton Head Island, 1992, 140x105 cm, Centre G.Pompidou. Titien, Vénus d’Urbino, 1538, musée des Offices « - Une pin-up ? - Et rien d’autre. Une pin-up, purement et simplement. - Tout dépend de ce que vous voulez dire par là. - C’est simple, une belle femme nue…enfin, plutôt son image. L’image d’une femme nue, censée exciter l’homme qui la regarde, une image de femme objet sexuel. - La Vénus d’Urbin, une pin-up ! Vous alors ! » Daniel Arasse,
La femme dans le coffre in on n’y voit rien
Ici, pour le contraste, Olympia de Manet, 1963, Musée d’Orsay et La naissance de Vénus de Cabanel, la même année, également à Orsay.
XXème siècle : Le corps dans tous ses états
Pablo Picasso (1881-1973) : Les demoiselles d’Avignon, 1907, huile sur toile, 243x233cm, New York, MOMA. « L’unité de style est battue en brèche par le traitement différencié des cinq figures (…). On observe des déformations qui sont autant de d’impossibilités morphologiques : le nu nous tourne le dos tout en nous montrant son visage (…). L’inscription des volumes dans les deux dimensions du tableau, la simplification et la géométrisation des formes, la cristallisation en une seule image de plusieurs points de vue sont considérés comme autant d’éléments annonçant le cubisme. » N. Laneyrie-Dagen, Lire l’art contemporain, Dans l’intimité des œuvres, Larousse Métamorphoses
René Magritte (1898-1967) : Les marches de l’été, 1938, huile sur toile, 73x60cm,