Burn out
Depuis longtemps, les effets néfastes du travail sur la santé sont l’objet de réflexion mais il faudra attendre pour qu’ils deviennent une réelle préoccupation. Le phénomène connaîtra son véritable essor dans les années ’70. Aux Etats-Unis, le psychiatre Herbert Freudenberger, le premier à le décrire, le nomme « burn-out ». Ce terme se répand et devient rapidement populaire tant en Amérique qu’en Europe.
Le terme « burn out » vient de l’anglais « to burn out » qui signifie « se consumer ». La définition donnée par le psychiatre Herbert Freudenberger est la suivante :
« un état de fatigue ou de frustration résultant du dévouement à une cause, à un mode de vie ou à une relation qui n’a pas donné les bénéfices escomptés »
L’épuisement professionnel autrement dit le « burn-out » est un état dépressif lié au milieu professionnel. Il est la conséquence d’un état de stress chronique professionnel. Ce syndrome a pour conséquence l’épuisement physique et mental.
Au départ, il est associé aux catégories professionnelles aidantes (travailleurs sociaux, travailleurs médicaux…), il est désormais reconnu que ce symptôme touche tous les types d’emplois.
L’épuisement professionnel se caractérise en 3 symptômes :
L’épuisement émotionnel
Le désinvestissement de la relation
Une diminution du sentiment d’accomplissement personnel au travail
Nous pouvons retenir que 2 types de facteurs favorisent le « burn out ». En effet, les facteurs du « burn out » sont à chercher entre les conditions de travail et la relation que la personne établit avec son travail. La surcharge de travail, les horaires, le manque de communication, le manque de reconnaissance et de soutien sont les facteurs perceptibles au sein d’une entreprise. Le perfectionnement, l’ambition, le besoin de reconnaissance, le manque de confiance en soi et d’estime de soi sont les facteurs liés à la personne. Un déséquilibre entre l’environnement professionnel et les ressources de la personne