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I. Un effort pour connaître la culture antique et biblique.
1. En établissant des textes authentiques, corrects et complets : érudition, critique des textes : Il s’agit dès lors, pour les humanistes, de bien les traduire, en revenant à une lecture personnelle et directe de ces trésors.
Bien traduire les textes : les efforts que fournit Alcofribas pour traduire le document antique : chapitre 1, p. 59 : « l’art de lire les lettres non apparentes ». La question du déchiffrement délicat des « lettres cancelleresques » (p. 56).
L’intérêt pour l’Antiquité n’est pas nouveau, mais il inaugure une lecture des textes classiques qui vise à étudier l’Antiquité pour elle-même, en la rétablissant dans son originalité historique.
« Mérite donc d'être appelé humaniste tout mouvement de notre esprit par lequel nous rejetons les habitudes de pensée, les principes, les enseignements de l'époque immédiatement précédente, à la seule condition – et c'est une condition presque toujours remplie – que l'esprit pour se renouveler , pour rajeunir, veuille puiser dans la nature humaine » (Fernand Robert, L'humanisme, essai de définition, Belles-Lettres,
1946)
En France, depuis le XIIIe siècle, l'Université n'enseignait que de creuses formules, dont Rabelais a raison de se moquer. Rabelais cherche à aiguiser l’esprit critique de son lecteur.
Chapitre 17 : travail sur l’étymologie : p. 157 : origine du mot « Paris ».
Chapitre 9, p. 107 : sur la valeur symbolique des couleurs et la volonté de Rabelais d’interpréter les textes de manière personnelle.
Chapitre 10 : sur la symbolique des couleurs et la lecture personnelle de la Bible (p. 115) et des textes anciens (p. 113).Sens historique du mot « humanisme ».
2 sources :
- Guide des Idées littéraires d’Henri Bénac ;
- Dictionnaire du Littéraire