Anne Hébert et Hector de Saint-Denys Garneau étaient des poètes de la même époque. Les deux auteurs étaient cousins et ont vécus à Sainte-Catherine-de-la-Jacques-Cartier. Hector de Saint-Denys Garneau publia son seul livre Regards et jeux dans l’espace, où l’on retrouve son poème « Cage d’oiseau », qui fut un tournant dans la littérature Québécoise. Anne Hébert publia Le Tombeau des rois qui lui a pris dix ans à écrire où l’on retrouve le poème « La fille maigre ». En lisant les deux poèmes cités précédemment, on pourrait croire que la mort revêt une seule et même symbolique, mais nous pourrons constater qu’il en est autrement.

Tout compte fais, les deux textes incarnent dans le personnage des symboliques de bases complètements opposées par la raison primaire de le mort dans chacun des textes. Dans le poème de Hector de Saint-Denys Garneau, la mort est symbolisée par la maladie, le personnage se meurt de l’intérieur. La maladie est la raison de la mort. Dans la métaphore « Il aura mon âme au bec » tirée du texte, on peut comprendre que l’oiseau qui se trouve en lui est une maladie qui le laissera pour mort. Quand la maladie ne sera plus en lui, il emmènera son âme, sa vie avec elle. Ensuite, lorsqu’on lit « Qu’après avoir tout mangé, mon cœur source de sang » on peut comprendre que cette maladie s’attaque à son cœur. On comprend aussi que son cœur s’affaiblit de jours après jours et que lorsque la maladie en aura fini avec son cœur, il ne pourra plus vivre puisque c’est la source de sang, de la vie. Contrairement au texte de Hector de Saint-Denys Garneau, Anne Hébert justifie la mort, le désir de la mort du personnage dans le poème « La fille maigre » par la vieillesse. Le personnage devient vieux et en a assez de vivre. On peut clairement comprendre que la raison primaire de la mort est volontaire par la citation suivante : « Je me pendrai ». Deuxièmement, lorsqu’on lit « Les bijoux et les fleurs sont hors saison », on peut comprendre que le