Les cahiers techniques de la DFCG Attention : en théorie le propriétaire de processus possède l’ensemble des leviers d’actions pour infléchir son processus. Dans la réalité, il n’est souvent responsable que d’un morceau de processus, ce qui limite dans les faits sa marge de manœuvre. Cette démarche n’est pas réservée à une approche qualité ou risque. Elle s’applique aussi lors de la mise en place d’un progiciel de gestion intégré. Ces derniers proposent par ailleurs une fois les processus et les risques associés identifiés, des fonctionnalités permettant d’intégrer un contrôle interne embarqué (exemples : workflow, navigateur, piste d’audit…). 4. En capitalisant sur l’approche par les risques En visionnant le contrôle interne à travers le prisme de l’amélioration de la performance opérationnelle, nous sommes très rapidement amenés à expliquer la finalité du contrôle interne aux différentes parties prenantes. Ces derniers ressentent le dispositif de contrôle interne comme étant une contrainte et n’en perçoivent pas ou mal les bénéfices potentiels qu’ils peuvent en tirer. Il s’avère donc essentiel d’expliquer à l’opérationnel, que le contrôle interne permet d’arbitrer entre risques et activités. À ce titre, une identification, hiérarchisation et formalisation des risques via une cartographie, contribueront à sécuriser les objectifs du manager opérationnel. L'approche par les risques consiste à identifier les points de vulnérabilité d’une organisation, en évaluer les impacts puis décider d'un plan d'action destiné à réduire l'exposition à ces risques. Sans approche par les risques, nous avons une assurance raisonnable que les contrôles connus et mis en place sont faits correctement, mais nous n’avons aucune certitude que ces points de contrôle couvrent les risques réellement significatifs de l’entreprise ! Si on souhaite un dispositif efficace, l’approche par les risques s’avère être indispensable. Il existe deux modalités de réalisation de la cartographie des risques