caligula dénouement

399 mots 2 pages
La scène 14 de l’acte IV est la scène de dénouement qui est censé mettre un terme à l’action principale en réglant le sort de chacun des personnages. Cet acte ne figurait pas dans la version de 1938, remaniée par Camus pendant la guerre. Cet ajout donne une dimension plus politique à la pièce en permettant l’aboutissement de la conjuration des Patriciens. Après les adieux de Scipion, Caligula étrangle Caesonia, sa fidèle maîtresse. Est-ce pour supprimer un témoin gênant de sa jeunesse vertueuse, comme pour se débarrasser de l’amour ? Pendant ce temps les conjurés prennent les armes. Ce soliloque (puisque le protagoniste est seul auprès du corps de Caesonia) devant son miroir permet au héros de reprendre des thèmes-clés de la pièce comme la logique (« Il suffit peut-être de rester logique jusqu’à la fin ») et du monologue de l’acte III scène 5 : l’obsession de la « lune » et de la « consommation », avant d’être assailli par les conspirateurs. (Lecture du passage) Nous nous demanderons en quoi ce monologue est particulièrement tragique. (Annonce des axes) I Un soliloque pathétique et lyriqueA) Un dédoublement pathétique : L’objet miroir sert la mise en scène du dédoublement
Caligula a fait le vide autour de lui et n’a plus que le miroir, cad lui-même comme spectateur et interlocuteur
a) dédoublement en paroles :
- apostrophe à lui-même + alternance de JE-me/TU-toi (« toi en face de moi » marque l’opposition des 2 aspects de sa personnalité) ; « toi aussi » x2 -> « NOUS serons coupables à jamais » + caractéristique de la phrase au rythme binaire avec répétition : « je sais pourtant/ et tu le sais aussi »
- didascalies soulignent cette autoscopie : « avec tout l’accent de la détresse » il prend à témoin le miroir : « tu le vois bien » -> déclaration de « haine » à cet autre lui-même b) dédoublement en gestes
- les didascalies insistent sur sa gestuelle pathétique : « se pressant contre le miroir », « tendant les mains vers le miroir

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