Caligula

490 mots 2 pages
Penchée sur ta bouche, je pose la mienne doucement. C’est un contact subtil, une émotion m’envahit. Est-ce la douceur de nos chairs ? Le contact de nos souffles ? Sans aller plus loin, je profite de ton abandon pour y joindre le mien. Ne former qu’un au travers de ce toucher éphémère.
J’ai glissé mes doigts le long de ta poitrine, sans chercher à faire monter ton désir. Je le connais trop bien. Je sais comment amener doucement ton souffle à se faire plus pressant, plus présent. Mais cette étreinte si souvent appelée et à laquelle nous avons tant de fois répondue, je ne la désire pas. Cette fusion des corps sans une fusion des âmes me parait vaine, vide, illusoire. Attirée par ces lèvres entrouvertes, dont le contour s’estompe marqué de petits plis, je ne peux m’empêcher de sentir monter en moi un désir, plus encore une pulsion, un besoin irréfléchi de baiser et baiser encore tes lèvres.
Le jour est levé et tes lèvres entr’ouvertes comme des aimants m’attirent. Un baiser, fougueux, passionné. Un baiser comme celui que les amants se donnent alors même qu’ils pourraient se quitter ou rester à jamais ensemble. Tes yeux sont clos, je n’y vois pas mon reflet mais je me perds sur tes lèvres, puits sans fin où je me noie.

La présence peut être si lointaine, mais bien présente,
Ou juste à côté de soi, mais parfois portée absente.
La distance provient de l’éloignement du cœur,
Les sentiments partagés, c’est du vrai bonheur.
§
Car si quelqu’un qui vous dénigre complètement,
Vous finissez par ne plus le voir, c’est évident.
Alors que quelqu’un qui vous aime et vous le dit,
Même avec de la distance, le cœur en est réjouit.
§
Tout est question d’apprioris et de ressentiments,
Pour qu’un cœur soit silencieux ou bien vibrant.
C’est toujours ainsi dans l’existence des humains,
Il est parfois plus facile de s’aimer étant plus loin.
§
Car la proximité engendre certaines dissonances, Ne disant pas vraiment souvent, ce que l’on pense.
Mais on se fait des

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