Acte I
La métamorphose de Caligula

Scène 1
Scène d’exposition. Les patriciens discutent à propos de Caligula et de sa disparition ; ils évoquent aussi « l’affaire Drusilla ». Le mot « rien » est répété de façon permanente : il ne se passe aucune action.

Scène 2
Toujours rien, jusqu’à l’arrivée d’un garde annonçant le retour de Caligula.

Scène 3-4
Caligula revient. On apprend son désir insensé d’obtenir « la lune », symbole de l’inaccessible et de l’envoûtant. Il désire tenir jusqu’au bout son raisonnement.

Scène 5
Apparition de Caesonia, cherchant Caligula. Hélicon répond à ses questions de manière élusive et prémonitoire.

Scène 6
Caesonia et Scipion parlent encore de Caligula, de son enfance. Celui-ci survient.

Scène 7
Caligula se ‘transforme’ en un César brutal et déroutant, imprévisible, inquiétant, cruel.

Scène 8
La folie de Caligula se traduit par la prise de décisions arbitraires et tyranniques ; il fait fermer les greniers. En prenant au mot l’Intendant, il fait preuve d’une froide logique, pourtant insensée.

Scène 9
Eclaircissements sur le comportement dément de Caligula : il désire « réaliser l’impossible », car « c’est la vertu d’un empereur ».

Scène 10
Caligula annonce qu’il rejette le mensonge et offre la « liberté » à Rome : il cherche déjà, en abusant de son pouvoir, à égaler les dieux.

Scène 11
Confrontation entre Caligula et Caesonia. Celui-ci s’annonce « désespéré », « devenir un homme » étant pour lui un fardeau trop lourd. Il désire que le monde subisse également cette transformation douloureuse qui s’opère en lui, cette souffrance démente qu’il voit, lui, le transformer dans le miroir, et qu’il ne peut supporter. Sa métamorphose a lieu.

L’action est amorcée ; Caligula a mis en pratique sa nouvelle conception du pouvoir, déshériter à son profit les enfants des riches, par exemple. Son ami Scipion s’étonne, sa maîtresse Caesonia est épouvantée, mais impuissante face à cet homme